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Tendre la main pendant la pandémie de COVID-19

La démarche d’une employée en tant que bénévole tout au long de la pandémie pour aider sa communauté et au-delà 

Notre histoire

Marie Prévost a toujours été d’avis qu’il est important de redonner à la communauté. Depuis ses débuts en France en tant qu’infirmière aidant les toxicomanes, en tant qu’infirmière de rue et en tant que codirectrice d’une association de patients atteints du VIH/sida à Montréal, Marie s’est engagée à améliorer la santé et le bien-être des personnes vulnérables.

Infirmière et ancienne militante, elle s’est jointe aux Laboratoires Abbott en tant qu’agente de liaison auprès de la communauté des personnes atteintes de VIH/sida, sachant que ses connaissances pourraient être mises à profit. Depuis maintenant 20 ans, elle défend les droits des patients et de leurs familles dans des secteurs thérapeutiques tels que la virologie, la dermatologie, la santé des femmes, les bébés prématurés et depuis six ans l’oncologie.

Avançons rapidement jusqu’au début de 2020, lorsque le monde s’est arrêté à cause du coronavirus. Marie savait qu’elle pouvait faire plus; au-delà de l’excellent travail qu’elle accomplissait déjà en tant que Chef principale, Relations communautaires responsable de l’oncologie.

Un partenariat fructueux avec la Société de leucémie et lymphome du Canada (SLLC)

« Au début de la pandémie, j’ai tout de suite su que les personnes atteintes du cancer seraient l’un des groupes les plus touchés, » explique Marie. « Les associations de patients travaillaient jour et nuit pour s’adapter à la nouvelle réalité, mais elles ne pouvaient pas fournir tous les mêmes services. Comme nous avions déjà un partenariat avec la SLLC, j’ai d’abord communiqué avec eux et leur ai demandé si je pouvais aider. »

La réponse a été un « oui » retentissant. La SLLC recevait d’innombrables appels chaque semaine de la part de personnes et de partenaires de soins qui posaient des questions sur le virus, le vaccin, leurs traitements et ce qu’ils devraient faire pour se protéger.

« Tout était fermé, et les patients avaient peur. Ils avaient besoin d’information accessible et de quelqu’un pour apaiser leurs inquiétudes. La SLLC m’a donc demandé si je pouvais répondre aux besoins des patients en démystifiant l’impact de la COVID-19 sur leur vie quotidienne en tant que personnes qui luttent contre le cancer. En collaboration avec leur équipe, au-delà de mon travail, j’ai développé douze articles sur plusieurs sujets comme la vaccination et les soins à prodiguer à une personne immunodéprimée. »

De mars à juillet 2020, Marie a pu consacrer une journée par semaine à la SLLC.

Bénévolat à sa pharmacie locale en mémoire de sa meilleure amie

Un an plus tard, il y a eu un changement dans la pandémie, la vaccination a commencé et Marie sentait qu’elle devait contribuer à l’effort collectif. « J’ai communiqué avec ma pharmacienne locale et lui ai dit que je voulais aider, mais pour rendre cela encore plus significatif, je voulais le faire en mémoire de Valérie, ma meilleure amie qui est décédée du cancer du poumon en juillet 2020, au début de la pandémie. »

 

Pendant le déploiement de la clinique de vaccination, Marie a travaillé d’arrache-pied pour recruter et former des bénévoles. Tout le monde a contribué, y compris son conjoint, sa fille, ses amis et ses voisins.

« La façon dont les gens ont répondu positivement et ont respecté leur engagement était impressionnante. Nous n’avons jamais manqué de personnel. Et on s’est bien amusé. Nous avons tiré le meilleur d’une situation exigeante. Et j’ai établi tellement de liens profonds avec des personnes qui venaient pour recevoir leur vaccin. J’ai eu la chance de leur parler quand ils ont reçu leur première dose, et puis de les revoir quelques mois plus tard pour leur deuxième dose. J’ai pu avoir de leurs nouvelles et leur apporter mon soutien au besoin. »

Marie reconnaît qu’elle n’aurait jamais été en mesure de faire du bénévolat et de passer ces heures à l’extérieur du bureau sans l’appui extraordinaire de son supérieur et de la Directrice, Ressources humaines. Elle sentait vraiment que toute l’organisation la soutenait, l’encourageant à chaque étape du parcours.

« Mes connaissances et mon travail chez AbbVie m’ont aidé à composer avec la situation, même dans les moments les plus difficiles. J’ai décidé de faire du bénévolat parce que je me sentais soutenue et encouragée. J’ai été inspiré par tant de collègues qui se sont aussi portés volontaires et qui voulaient faire une différence. »