Lorsque je suis finalement rentré chez moi, nous étions confinés. Pour traverser la période d’attente, je me suis dit que je devais être le meilleur patient au monde. Et ma femme devait être la meilleure chercheuse scientifique du monde. Je n’avais pas l’état d’esprit nécessaire pour lire tout ce qui concernait les taux de survie, les médicaments et le syndrome de réaction du greffon contre l’hôte, mais elle l’a fait pour moi.
Je me suis juste concentré sur ce que je devais faire pour aller mieux et avoir une attitude positive. Je faisais de l’exercice régulièrement et j’ai adopté des habitudes alimentaires saines. Petit à petit, je me suis sevré de mes médicaments et lorsque j’ai atteint la marque d’un an de rémission (en mars 2021), je ne prenais plus de médicaments du tout. Depuis ma greffe, 18 mois se sont écoulés, et je vais très bien.
À mon retour à la maison, mon fils Peter m’a dit : “Papa, tu t’en es sorti parce que tu as trop de choses à faire, tu es trop occupé, il n’y avait donc pas d’autre issue possible”.
Je suis vraiment très reconnaissant envers toutes les personnes concernées : tous les patients qui m’ont précédé, le personnel de l’hôpital, les chercheurs et ma famille. Dans mon cas, la LMA n’a pas été une condamnation à mort, mais je comprends que le parcours de chacun est différent. Une approche positive et déterminée m’a aidé à atteindre ce résultat.
Maintenant, j’ai hâte de passer du temps avec ma famille, avec ma femme. De skier. De recommencer à vivre ma vie. »
[Ces cas pourraient ne pas être représentatifs de la population générale.]