Pour les centaines de milliers de Canadiennes et de Canadiens qui souffrent d’arthrite inflammatoire, le parcours vers un traitement efficace peut être difficile.
En plus de la polyarthrite rhumatoïde et de l’arthrose que nous connaissons bien, il existe diverses formes d’arthrite. Pour les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante, l’une des nombreuses affections désignées par le terme « spondylarthropathies axiales », les effets invalidants de la maladie peuvent se manifester de façon soudaine et intense, souvent à un jeune âge.
Graeme Reed, un résident d’Ottawa, avait 19 ans lorsqu’il a commencé à présenter des raideurs dorsales importantes. « Quand j’étais jeune et tout au long du secondaire, j’ai pratiqué de nombreux sports de compétition, comme le soccer, le rugby et le hockey, affirme Graeme, maintenant âgé de 28 ans et président par intérim de l’Association canadienne de spondylarthrite (ACS). Toutefois, lorsque j’ai commencé l’université, j’ai constaté que mon corps, tout particulièrement ma colonne vertébrale, était de plus en plus raide. Au début, je croyais que je n’avais tout simplement plus la même forme physique qu’avant, mais mon état s’est détérioré au point où j’ai compris que le problème était plus grave. »